Making a mockery of the supranational executive / L’exécutif supranational ridiculisé
Version française en bas.
The Young European Federalists (JEF-Europe) are extremely concerned by the spate of resignations and national-political wrangling within the EU's executive, the European Commission.
The resignation of Anna Diamontopoulou, the Social Affairs Commissioner, set the ball rolling, and with Pedro Solbes and Michel Barnier set to return to national politics before the end of their terms, the Prodi team seems to be falling apart.
"These resignations show the inherent weakness of the Commission," stated Jon Worth, President of JEF-Europe. "They make a mockery of our supranational executive."
"Far from being Europe's executive defending the European interest, the resignations show how mired in national politics the Commission presently is and that it is a place where top national politicians take refuge for a certain period to plan their come-back."
"To cap it all, Commission President Prodi cannot keep his hands out of Italian politics, discrediting the entire Commission."
JEF-Europe has long called for the transformation of the European Commission into a true European Government, held to account by the European Parliament.
"These resignations show more than ever that the Commission must be better held to account," continued Jon Worth.
"One Commissioner per member state is not a viable formula. Commissioners should be chosen according to their skills and commitment to the institution, not due to their nationality."
"Further, the Commission President should be chosen by the European Parliament and if the Commission team was seen to fall apart in the way the present team is doing, the European Parliament must have the opportunity to turn up the pressure."
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L’exécutif supranational ridiculisé.
Les Jeunes Européens Fédéralistes (JEF-Europe) expriment leur grave préoccupation suite à la série de démissions et de marchandages politiques nationaux au sein de l’exécutif européen, la Commission européenne.
La démission d’Anna Diamantopoulo, la Commissaire en charge des affaires sociales, a ouvert le bal. Il semble désormais que l’équipe Prodi se délite, avec le départ de Pedro Solbes et de Michel Barnier vers la politique nationale avant la fin de leur mandat.
«Ces démissions démontrent la faiblesse inhérente de la Commission» a estimé Jon Worth, le Président de JEF-Europe. «Elles ridiculisent notre exécutif supranational.»
«Loin du rôle de défenseur de l’intérêt européen, qui incombe à l’exécutif, ces démissions montrent combien la Commission est actuellement le reflet de la politique nationale et qu’elle est un endroit où les personnalités politiques nationales de haut rang se réfugient un temps pour préparer leur retour.»
«Pour couronner le tout, le Président de la Commission, Romano Prodi, ne parvient pas à s’extraire de la politique italienne, en discréditant ainsi l’ensemble de la Commission.»
Il y a longtemps que JEF-Europe demande la transformation de la Commission européenne en un vrai gouvernement européen, responsable de ses actes devant le Parlement européen.
«Ces démissions montrent de manière éclatante que la responsabilité de la Commission doit mieux être contrôlée,» a ensuite estimé Jon Worth.
«Un Commissaire par Etat membre n’est pas une formule viable. Les Commissaires devraient être choisis selon leurs talents et leur engagement vis-à-vis de l’Institution, pas en raison de leur nationalité.»
«De plus, le Président de la Commission devrait être choisi par le Parlement européen. Si le collège des Commissaires devait se déliter comme c’est aujourd’hui le cas, il faut que le Parlement puisse augmenter la pression.»
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